Les conséquences de l’épidémie impactant le plus les petites entreprises, le Gouvernement a pris, par voie d’ordonnance, une série de mesures ayant pour l’objectif de limiter les cessations d’activité de ces entités.
Hormis une aide financière directe destinée aux TPE (voir fiche n° 1), une ordonnance, entrée en vigueur le 2 avril 2020 prévoit un encadrement des sanctions encourues par ces entreprises en cas des loyers et charges locatives impayés et afférents aux locaux professionnels pour les factures exigibles entre le 12 mars 2020 et l’expiration d’un délai de deux mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire.
Les destinataires :
Les personnes physiques et morales de droit privé, exerçant une activité économique et susceptibles de bénéficier du fonds de solidarité (voir fiche n°1, aide aux TPE), quel que soit leur statut (société, association, profession libérale), et régime fiscal et social (y compris les micro-entrepreneurs).
La société peut faire l’objet d’une procédure collective.
Conditions devant être réunies pour être éligible :
- Effectif maximum 10 personnes
- Domiciliation fiscale en France
- Le chiffre d’affaires au dernier exercice clos inférieur à 1 million d’euros,
- Le bénéfice imposable inférieur à 60 000 euros,
- Faire l’objet d’une fermeture par décision d’administration ou avoir subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50% en mars 2020 par rapport au mars 2019,
- Avoir débuté son activité avant le 1er février 2020,
- Ne pas avoir fait de déclaration de cessation de paiement avant le 1er mars 2020.
- Une déclaration sur honneur attestant du respect des conditions d’éligibilité et de l’exactitude des informations déclarées
- L’accusé-réception du dépôt de sa demande d’éligibilité au fonds de solidarité ou
- Si elle a déposé une déclaration de cessation de paiements, une copie du dépôt de cette déclaration ou du jugement d’ouverture d’une procédure collective